Dans les vallées perdues, j'ai visité des maisons abandonnées comme un instantané du passé…
Les croix parsèment les lieux car il faut croire dans cet endroit de sauveté, croire que la forêt ne nous avalera pas, l'homme s'épuise à conquérir des espaces de cultures, c'est un combat qu'il ne gagnera pas, luxuriante, dévorante, pays de l'ortie et des ronces, les vallées encaissées sont les domaine de la nature sauvage, wild!
Une histoire insolite de pape et du schisme d'occident, récalcitrants, la rivière dans le passé limitait les royaumes Français & Anglais, splendides ruines de tours et de châteaux, paradis des oiseaux et des fleurs, je me suis couronnée reine…
Pour ce qui concerne le wwoofing j'ai quitté la place sous un prétexte à demi-faux, avec le temps j'espère affiner mes sens et mettre fin plus rapidement à des expériences qui ne sont pas porteuses, on ne peut considérer cela comme du donnant-donnant, dépourvu d'échanges l'aventure n'est que déprimante, surtout lorsqu'elle demande un travail dur, laborieux, sans aucun encouragement, ni de pause, & un manque évident de considération.
Je pense avoir ainsi vu un aspect assez négatif du maraîchage à savoir celui qui use l'humain, débordé, sans recul, sans confort, un peu absurde…
j'ai rendu les cuissardes qui me servaient à l'aller & au retour à traverser les deux bras du Viaur pour aller rejoindre le lieu d'expiation : les serres ces chapelles des forçats de la terre.
Gone with the wind on my motorbike vers des lieux plus épanouissants…
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